Depuis quelques années, Roselyne Bachelot se construit une image de nana rondelette d'épicurienne aimant la vie, le féminisme, les gens, les judokas et les rugbymen se jetant ainsi sur Chabal à chaque fois qu'il avait le malheur d'être sur son chemin.
Roselyne Bachelot, c'est aussi une des femmes de l'UMP qui a joué les portes flingues de Sarko en tirant à boulets rouges sur Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle (à tort ou à raison), pour éviter à Petit Corps Malade de le faire, ce qui lui évitait d'être taxé de mysogine.
Roselyne Bachelot, c'est aussi la ministre de la santé qui, lors de ce scandale sanitaire dans les antilles, à peine évoqué dans les médias, conseillait aux populations locales d'éviter de se nourrir de fruits et légumes puisque ceux-ci étaient contaminés par des insecticides trop fortement dosés et ayant fait exploser les taux de cancer de la région. Belle mesure donc.
Roselyne Bachelot, c'est aussi celle qui, malgré la crise évidente dans les hopitaux publics français, ne réponds pas aux organisations syndicales lui demandant entretiens et RDV depuis 2 ans, sur les dires de Patrick Pelloux.
Pourquoi accorder un RDV quand les services de communications de l'Elysée ont trouvé la solution : le problème de l'hopital public n'est pas une question de moyens, mais une question d'organisation.
Organisation donc, les heures supplémentaires non payées aux infirmières depuis des années.
Enfin enfin (ouf), Roselyne Bachelot, c'est aussi l'imbécile heureuse qui oublie qu'elle est filmée pendant une interview radio, et qui lève les yeux au ciel lorsqu'on lui parle de SDF qui meurent de froid dans ce beau pays qu'est la France.
En une seconde, en un petit geste, un beau résumé de ce qu'inspire les petites gens aux politiques d'en haut, si haut, qu'ils en perdent le sens des réalités.
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